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RETRAITE : alimentez votre PERP pendant qu'il est encore temps !


Les versements sur un Perp risquent de n’avoir aucun intérêt fiscal en 2018. Si vous le pouvez, il vous faut donc vite réaliser un versement d’ici la fin de l’année.

Avec l’annonce de l’entrée en vigueur du prélèvement à la source en janvier 2018, bon nombre d’épargnants ont diminué le montant de leurs versements sur leur Perp, voire ont renoncé à l’alimenter cette année.

Mais maintenant que l’on sait avec certitude que le prélèvement à la source ne sera pas mis en place l’année prochaine, mais possiblement en 2019, tous les avantages qui prennent la forme de dépenses déductibles du revenu – et qui n’auraient pas dû avoir d’impact sur le montant de l’impôt à payer en 2018 – retrouvent tout leur sens.

Il est donc temps de faire machine arrière et de reprendre vos versements si vous les aviez suspendus, voire de les augmenter significativement non seulement pour rattraper le temps perdu mais aussi pour anticiper la possible année blanche en 2018. Il vous reste un mois mois pour corriger le tir !

Pour mémoire, les sommes versées avant la fin de l’année sur un Perp, viendront en déduction de votre revenu imposable de 2017 dans la limite d’un plafond égal à 10% de vos revenus professionnels de 2016, nets de frais, avec un minimum de 3.862 euros et un maximum de 30.893 euros. Mais si ce n’est pas suffisant, vous avez la possibilité d’utiliser les plafonds des 3 années précédentes (2014, 2015 et 2016) si vous ne les aviez pas utilisés ou utilisés seulement en partie et/ou d’utiliser le plafond de votre conjoint ou partenaire de Pacs. En pratique, votre plafond pour les versements 2017 figure sur l’avis d’imposition que vous venez de recevoir.

L’économie d’impôt apportée par cette déduction dépendra de votre taux marginal d’imposition. 10.000 euros versés sur un Perp avant la fin de l’année vous permettront de réduire le montant de votre impôt à payer en 2018 de 1.400 euros si vous êtes dans la tranche marginale à 14 %. Mais cette économie grimpe à 4.500 euros si vous atteignez la tranche la plus élevée à 45 %.

Cerise sur le gâteau : ce gain n’est pas plafonné et n’est pas pris en compte dans le plafond global des niches fiscales. Il vient donc potentiellement s’ajouter aux 10.000 euros - voire 18.000 euros - d’avantages fiscaux auxquels vous avez droit.

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